Surfaces à peindre

De la toile au panneau de bois, ou des blocs aux grandes feuilles de papier, nous avons ce qu'il vous faut.

Options de toile

La toile est souvent le choix incontournable de la plupart des peintres. Qu'elle soit en coton ou en lin, la toile présente de nombreux avantages par rapport aux supports traditionnels : elle permet des formats plus grands que les panneaux de bois, elle est moins coûteuse, plus légère et peut être enroulée, ce qui facilite son transport. La plupart des supports du commerce sont pré-apprêtés au gesso, prêts à être peints dès votre arrivée à l'atelier. Nous vendons des toiles, apprêtées ou non, en formats pré-tendus et au mètre.

Toiles de coton Gotrick - Toiles tendues pré-apprêtées pour plus de commodité. Fabriquées avec une toile 100 % coton de 200 g - Double apprêt au gesso pour un poids fini de 425 g - Convient aux peintures à l'huile, acryliques et aux techniques mixtes - Agrafées au dos.

Rouleaux de toile de coton (vendus au pied), disponibles en surfaces brutes ou apprêtées. Disponibles en différentes largeurs et grammages pour toutes vos applications de peinture.

Panneaux de bois bercés

Le bois est plus résistant et durable que la toile ou le lin. Les techniques de peinture contemporaines, comme le coulage de peinture et le collage, sont bien plus faciles à réaliser sur une surface plane et solide comme le bois. Les panneaux que nous proposons sont généralement non apprêtés ; nous recommandons donc l'application de gesso pour sceller le bois et favoriser l'adhérence au support.

Papier toile

Les blocs de toile, ou papier toile, ont une texture rappelant celle de la toile de lin ou de coton et sont traités au gesso ou autre matériau barrière pour favoriser une absorption uniforme de la peinture. C'est un matériau idéal pour les débutants comme pour les artistes professionnels qui réalisent des études ou des croquis.

Guide du papier aquarelle

Avec la multitude de papiers aquarelle disponibles aujourd'hui, il est difficile de trouver celui qui convient à son travail. L'aquarelle étant semi-translucide, le papier joue un rôle essentiel dans la réalisation de l'œuvre. La brillance et la texture du papier sont tout aussi importantes que le choix des pigments. Les papiers les mieux adaptés à ce médium à base d'eau permettent un lavis d'aquarelle uniforme et reproductible. Nous vous recommandons de toujours tester différents papiers pour identifier ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas. Voici quelques facteurs clés à prendre en compte.

TAILLE

L'ingrédient clé qui fait l'exceptionnalité d'un papier aquarelle de haute qualité est l'encollage, ce matériau invisible utilisé lors de la fabrication du papier pour le rendre plus résistant à l'eau. L'encollage permet de délaver la couleur et de retravailler la même zone, un atout majeur pour un papier aquarelle. Un encollage important empêche également les fibres de gondoler.

SURFACES

Il existe une variété de surfaces pour différentes applications d'aquarelle, mais pour la plupart, les papiers aquarelle sont classés comme suit :

Presse à chaud (HP) présentant une surface lisse, parfaite pour des images très détaillées.

Presse à froid (CP) ayant une surface plus texturée.

Rugueux (R), comme son nom l'indique, une surface très texturée.

Presse à chaud . Pressage à froid . Rugueux

Presse à froid Presse à chaud Rugueux

POIDS

La plupart des papiers aquarelle sont disponibles en trois poids différents : 90 lb, 140 lb et 300 lb.

90 lb la feuille est meilleure pour les techniques de dessin mais pas idéale pour l'aquarelle lourde.

140 lb est le plus couramment utilisé, mais peut se déformer sans s'étirer.

300 lb Il peut supporter plus d'eau et est plus adapté à un lavage intensif ou à un trempage du drap. Ce papier sera plus cher.

Papiers japonais

Washi est le mot japonais désignant les papiers traditionnels fabriqués à partir de diverses fibres végétales renouvelables. Wa signifie Japon et shi signifie papier.

Sa texture robuste et absorbante en faisait un matériau idéal pour la calligraphie et autres arts à l'encre . Grâce à sa capacité à filtrer la lumière et à la résistance de ses fibres entrelacées, le washi était utilisé pour la fabrication de paravents en papier pour fenêtres et portes, ainsi que de lanternes et de lampes.

Les écorces intérieures de trois arbustes renouvelables indigènes du Japon — kozo, mitsumata et gampi — sont les principales fibres utilisées dans la fabrication du washi.

Kozo (le mûrier à papier) est le plus utilisé, possède les fibres les plus longues et produit le papier le plus résistant. Il est cultivé comme plante agricole et ses branches sont coupées chaque année. Les plants se régénèrent continuellement pendant environ 40 ans.

Mitsumata C'est une fibre plus douce et plus courte, aux tons chauds. Bien qu'elle soit également cultivée, la mitsumata met de 3 à 5 ans à se régénérer, ce qui lui confère un papier plus cher.

Gampi C'était la première plante utilisée et elle est considérée comme une fibre noble, réputée pour sa richesse, sa noblesse et sa longévité. D'un éclat naturel exquis, elle est souvent transformée en tissus très fins. Le gampi présente un fini naturel qui ne bave pas lorsqu'on écrit ou peint dessus. Il résiste à la culture et est principalement récolté à l'état sauvage. Il est de plus en plus difficile pour les papetiers de se procurer du gampi cultivé au Japon.

D'autres fibres telles que chanvre , abaca , pâte de bois et rayonne sont parfois utilisés pour le papier ou mélangés aux autres fibres.